Denis Lévesque revient au petit écran avec une série qui retrace l’histoire de LCN, chaîne d’information en continu qui célébrera ses 25 ans en 2023.
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Cette semaine, l’animateur fait la rétrospective de la vie et de la carrière de Pauline Marois, la première femme première ministre du Québec, dont la contribution a été colossale au sein du Parti Québécois.
En plus d’avoir défendu la langue française, la laïcité, l’égalité, et par extension, la souveraineté du Québec, elle a eu quatre enfants avec son conjoint Claude Blanchet.

Un mandat personnel et professionnel particulièrement exigeant.
«J’avais un mari exceptionnel, qui est toujours exceptionnel d’ailleurs! Nous avons vécu presque 10 ans ensemble avant d’avoir des enfants. Pour moi, il y avait comme une condition. Il fallait que l’on partage les tâches. Je ne voulais pas être la seule responsable des tâches familiales, de l’entretien de la maison, de son organisation. J’ai toujours dit que quand on fait des enfants à deux, on devrait les élever à deux», raconte-t-elle à Denis Lévesque.
La mère des garderies abordables avait compris que les femmes, pour pouvoir mener une carrière, devaient avoir du soutien, ce dont elle a bénéficié avec son conjoint.
«On ne peut pas confier le tout à la maman, qui [finit par avoir] une surcharge de travail...»
Elle admet même que son mari en a parfois fait plus qu’elle à la maison.
«Il faut que je l’avoue que, dans certains cas, il en a fait plus que moi. Je dis souvent que je n’aurais pas fait de la politique, que je ne serais pas allée où je suis allée si je n’avais pas eu cet homme à mes côtés pour m’encourager, me soutenir et pour prendre charge», raconte-t-elle en toute humilité à Denis Lévesque.

Si elle a dû déléguer une partie de ses tâches familiales pour se concentrer sur la politique, elle a eu le chance de ne pas ressentir de culpabilité.
«Ça m’est arrivé, mais beaucoup moins que d’autres femmes», conclut-elle.
Pauline Marois raconte l'impact des garderies à 5$ sur la vie des femmes: