Toronto est la ville la plus à risque d’éclatement de bulle immobilière au monde, d’après un rapport international.
L’index international de bulle immobilière de la banque suisse UBS a classé les 25 plus grandes villes du monde selon le risque d’effondrement du marché, et Toronto, suivie par Francfort et Hong-Kong ont des risques très élevés à cause de déséquilibres dans le marché immobilier, selon le «Toronto Star».
Une bulle survient lorsque les prix de l’immobilier local augmentent rapidement à cause d’une demande élevée et des spéculations, au point où ils ne sont plus supportés par les économies.
Dans le cas du Canada, des taux d’intérêts bas durant la pandémie ont aidé à alimenter une énorme surtension qui fait grossir la bulle qui pourrait exploser, alors que la Banque du Canada continue d’augmenter les taux d’intérêts pour ralentir l’inflation, selon l’étude.
Le rapport annuel d’UBS a attribué un indice au marché immobilier de 25 villes, un indice supérieur à 1,5 indiquant qu’une ville connaît probablement une bulle.
La Ville de Toronto a reçu un indice de 2,24 et celle de Vancouver un indice de 1,70, faisant d’elles les deux villes les plus à risque en Amérique du Nord.
«Les déséquilibres sont très élevés dans les deux villes canadiennes analysées, d’après le rapport, qui a également noté que les niveaux de prix immobiliers à Vancouver et à Toronto «avaient plus que triplé dans les derniers 25 ans».
Globalement, les prix immobiliers ont augmenté de 14 % à Vancouver et de 17 % à Toronto par rapport à l’année dernière, d’après l’étude.