Le sanctuaire de la Fondation Fauna, en Montérégie, accueille des chimpanzés sur lesquels on a mené des expériences.
Même si certaines pratiques sont interdites au Canada, il y a encore plus de 3,5 millions d’animaux au pays qui subissent des tests en laboratoire chaque année pour faire avancer la recherche biomédicale.
Le docteur Richard Allan, a fondé la Fondation Fauna il y a 25 ans.
«Quand j’ai acheté les terrains, on a commencé avec un sanctuaire de ferme: des chevaux et des vaches, pour les sauver de l’abattoir», relate-t-il.
Lorsque les États-Unis ont mis un arrêt aux centres de recherche avec les chimpanzés, Dr. Allan s’est porté volontaire pour en accueillir.
Le sanctuaire en accueille actuellement sept, et en a abrité 25 depuis sa fondation. Les coûts annuels pour héberger un chimpanzé s’élèvent à 25 000 $.
«Les résidents vont avoir un repas chaud à chaque dîner, puis c’est toujours des petits plats végans», explique Claude Desrochers, soignante à la Fondation Fauna.
L’intervenante ne cache pas son affection pour les chimpanzés.
«Pour moi, c’est une famille. C’est ma famille», dit-elle.
Les lois encadrant les tests sur les animaux sont sévères au Canada.
«Chaque institution doit s’assurer du bien-être de ses animaux. Chaque animal qui fait partie d’une étude est sur un protocole de recherche», assure Pierre Verreault, directeur général du Conseil canadien de protection des animaux