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Un gel national qui ne fait pas l’unanimité

Le gouvernement Trudeau a annoncé un gel national sur l’achat, la vente et le transfert des armes de poing partout au pays dans le cadre de la lutte contre les armes à feu.

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Cette décision, bien accueillie par Boufeldja Benabdallah, porte-parole et co-fondateur de la Mosquée de Québec, soutient que le pays n’en sera que plus sûr.

Selon lui, qu’une arme soit obtenue légalement ou non, elle constitue un potentiel danger. 

Il rappelle d’ailleurs que lors des événements survenus en 2017, où un attentat a eu lieu au Centre culturel islamique, le tireur avait obtenu son arme en toute légalité. 

«Ce n’est pas la société québécoise, ce sont ces outils de meurtre et qui enlèvent des vies qui doivent disparaître», conclut-il.

Il suggère que l’accompagnement, l’éducation et des suivis médicaux en santé mentale font partie de la solution. 

Dominic Vachon, instructeur de tir, est plutôt d’avis contraire.

«C’est comme si on disait pour s’en prendre aux motards, on va enlever toutes les motos. Or, c’est pas la façon de faire. C’est de s’en prendre aux honnêtes motocyclistes qui, eux, ont un permis, ont suivi des cours, sont enregistrés et ont des points de démérite», avance-t-il.

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