Avec les urgences qui débordent, TVA Nouvelles a appris qu’un couloir de service temporaire a été mis en place pour diminuer la pression aux urgences du CHU St-Justine et de l’Hôpital de Montréal pour enfants.
Au moins 125 jeunes patients ont été réorientés vers les Cliniques Médicales Mieux-Être.
«Depuis peu, le CHUSJ réoriente effectivement certains patients dont la condition de santé le permet (cas non urgents) vers des Cliniques Médicales Mieux-Être. À ce jour, 126 patients ont bénéficié de cette opportunité, offerte grâce à une collaboration avec les cliniques», confirme la technicienne en communications, Geneviève Martel.
Cette initiative fait en sorte que ces cliniques peuvent recevoir un peu moins d’adultes lors de la prise de rendez-vous.
«On essaie de trouver un juste milieu. La demande est très importante tant chez les adultes que chez les enfants. Pour l’instant on priorise les jeunes, mais nous avons encore de la place pour accueillir des patients plus âgés», explique le directeur général du centre médical Mieux-Être, Rémi Boulila.
Cette initiative est inspirée des cliniques désignées pédiatriques (CDP) qui avaient été mises en place durant la pandémie pour désengorger les urgences.
«Les cliniques désignées pédiatriques ne sont en effet plus actives. Cette initiative visait à favoriser un accès et une prise en charge rapide des enfants et des jeunes qui présentaient des symptômes s’apparentant à la COVID-19, tout en contribuant à désengorger les urgences, et cela dans les régions où il a été estimé que le déploiement de telles cliniques est nécessaire», souligne Marie-Hélène Émond du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Pourtant, le directeur général du centre Mieux-Être croit que les CDP aidaient grandement à désengorger le réseau de la santé.
«Lorsqu’on avait les CDP, en six mois, nous avons vu 27 000 patients, mais nous n’avons plus les capacités pour le faire si le système n’est plus de retour», dit M Boulila.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, mise pour l’instant sur le guichet d’accès à la première ligne (GAP). Un système, qui «permet aux personnes sans médecin de famille d’obtenir un rendez-vous médical ou une service de santé.