L’homme de 66 ans assassiné à Laval par plusieurs balles était un importateur de coke qui avait été condamné à l’une des peines les plus sévères il y a de nombreuses années. 

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Le décès de Vincenzo Armeni a été constaté dans le stationnement d’un commerce situé en bordure de l’autoroute 440, à Laval, où il a été atteint par plusieurs projectiles au thorax. 

Ce dernier, qui a une longue feuille de route criminelle, avait écopé en 2007 de 19 ans d’incarcération pour complot, trafic de cocaïne et de possession en vue d’en faire le trafic, pour une quantité impressionnante de plus de 760 kilos. 

« La preuve a établi que pour l’année 2005, M. Armeni avait en sa possession au moins 10 % de toute la drogue saisie à travers le pays pour cette année-là et que sa qualité était l’une des plus pures sur le marché, ce qui encore augmentera son potentiel nocif [à la société], tout en augmentant les profits des criminels », avait noté le juge à l’époque.  

• MAXIME DELAND/AGENCE QMI
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Au moment de son arrestation, il était en libération conditionnelle pour une autre affaire d’importation de cocaïne ratée, cette fois-ci pour plus de 160 kilogrammes à l’aéroport Pearson de Toronto.  

Écoutez le résumé du journaliste Max Deland à QUB radio :

Libéré d’office 

D’origine calabraise Armeni avait été libéré d’office, aux deux tiers de sa peine, en août 2020. Il devait toutefois respecter de sévères conditions. 

L’homme de 66 ans avait des liens avec la famille Rizzuto dans le passé. Il était notamment l’ex-beau-frère de Tonino Callocchia, un ex-haut gradé du clan, assassiné en 2014. 

L’assassinat dont Armeni a été victime porte en tout point la signature d’un règlement de comptes lié au crime organisé. 

Selon nos informations, un véhicule utilitaire sport qui pourrait avoir été utilisé par les suspects aurait été incendié à quelques kilomètres du lieu du meurtre. 

Aucune arrestation n’a encore été effectuée dans ce dossier. 

Le meurtre de Armeni porte à 7 le nombre d’importateurs de cocaïne qui ont été tués en Québec en 3 ans.  

– Avec Eric Thibault, Bureau d’enquête