Un ancien officier de renseignements militaires du Canada ne comprend pas la stratégie du gouvernement de ne pas en faire davantage pour les Forces armées pour se préparer à une possible guerre.
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«Les Chinois se préparent à une guerre, les Russes ont mobilisé beaucoup de monde et se préparent aussi à une guerre. C’est une question de temps avant que quelque chose arrive», dit Simon Leduc en entrevue à l’émission Le Bilan.
En ce Jour du Souvenir, c’est important de rappeler les sacrifices militaires de plusieurs générations qui ont permis au Canada de se développer dans des conditions sécuritaires.
«Je ne suis pas sûr que la nouvelle génération qui a 20 et 30 ans le réalise. Un jour, ça va être la vraie guerre et ce n’est pas des jeux vidéos. Le Jour du Souvenir pour cette même génération, dans 5 à 10 ans, va avoir une signification très forte», souligne-t-il.
Il confie à TVA Nouvelles qu’il croyait que l’aide militaire du Canada en Ukraine était une stratégie pour acheter du temps pour se préparer aux éventuelles menaces de certains pays.
«Présentement nous sommes capables de soutenir environ un bataillon qui est environ 1000 à 1500 personnes. Si on tombe en guerre, il faut être capable de fournir une armée qui représente environ 30 à 40 bataillons», dit l’ancien officier.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.