Roman-savon, loufoque, et indécent sont les trois qualificatifs que les analystes de la «La Joute» ont trouvé pour décrire les dernières semaines du Parti libéral avec la saga entourant Marie-Claude-Nichols, Dominique Anglade, Marc Tanguay et Frantz Benjamin.
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«Je rigole, mais c’est devenu risible. Cette situation-là est totalement absurde. Mme Anglade a tenté de revenir, mais les gens avaient pris leur décision envers Mme Nichols. Je soupçonne que Mme Anglade, ce soir, va prendre un verre de vin avec son mari et va se dire "on a vraiment bien fait de partir de là" (...) Ce grand parti, dont j’ai déjà fait partie est en train de se transformer en clown devant l’ensemble de la population québécoise», mentionne Thomas Mulcair.
L’idée de diviser le mandat de la 3e vice-présidence en deux entre Marie-Claude Nichols et Frantz Benjamin n’aurait jamais dû passer l’étape de simple idée, selon l’ex-député péquiste.
«Le parlement du Québec existe depuis 120 ans. Si pendant 120 ans, il n’y a personne qui a trouvé que ton idée était bonne. Il y a une bonne chance que ton idée ne soit pas bonne», explique Stéphane Leclerc.
Cependant, même si l’idée en soit était unique, le comportement de M. Benjamin était discutable selon l’ancienne députée de Laurier-Dorion de 2004 à 2007.
«Je n’ai pas compris, hier soir, Frantz Benjamin qui sort dans les médias qu’il menace son caucus qui va à l’encontre de son chef, qui fait finalement la même chose que Mme Nichols. Et, aujourd’hui, son chef lui donne raison et c’est à lui qu’on va donner cette vice-présidence, je trouve qu’il s’est disqualifié en agissant ainsi contre sa propre équipe», dit Elsie Lefebvre.
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