Longuement critiqué pour avoir monopolisé les meilleures ressources, le réseau scolaire privé a toujours sa place en 2022 puisqu’il offre un meilleur encadrement aux élèves surdoués, selon Mathieu Bock-Côté.
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«Je tiens à défendre les écoles d’excellences, les écoles privées, etc. la nécessité d’avoir un système qui est en mesure d’aider ceux qui ont des capacités supérieures. L’égalitarisme à tout craindre qui fait en sorte que l’on ne veut surtout pas que les meilleurs se distinguent (...) Pourquoi tant de parents choisissent-ils le privé? Parce qu’ils veulent des cadres plus stables qu’ils n’ont pas dans le réseau public, ils souhaitent un enseignement vertical, des bibliothèques remplies et une pédagogie plus classique. Il y a des limites à toujours taper sur le privé», dit l’analyste politique.
Une opinion qui n’est pas partagée par l’ancienne péquiste, Elsie Lefebvre qui croit plutôt que le financement du modèle privé et public doit être reconsidéré puisque les conditions de travail sont plus difficiles.
«L’école à trois vitesses, c’est l’éléphant dans la pièce que l’on ne parle pas. Tu as les écoles privées qui prennent la crème de la crème, tu as les écoles publiques qui a lui aussi son réseau d’excellence comme les programmes de sports arts études et tu as l’école régulière où tu as beaucoup plus d’élèves en difficulté au prorata», mentionne-t-elle.
Comme dans le milieu de la santé, revoir la structure du réseau scolaire va demander davantage de ressources financières.
«À la fin de la journée, tout va être une question de budget et est-ce que l’on est prêt à ajouter des dollars et c’est ça la grande question», explique Gaétan Barrette.