Des centaines de manifestants se sont réunis vendredi après-midi au centre-ville de Montréal pour dénoncer les effets inopérants et «l’hypocrisie» de la COP15.
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Les participants provenant de plusieurs endroits du Québec se sont regroupés au Square Saint-Louis en milieu d’après-midi avec pancartes et banderoles à la main.
«Face à la crise climatique, nous avons besoin d’un changement de système que la COP15 ne peut nous offrir. En effet, on en est à la 15e COP15, qui suit de près la décennie de mobilisation de l’ONU sur la biodiversité», peut-on lire sur le site web de l’événement.
Depuis mercredi et jusqu’au 19 décembre, la Conférence des parties sur la biodiversité se tient au Palais des congrès de Montréal.
Qualifiée par les organisateurs de la marche de «mascarade» qui profite «aux États et aux entreprises écocidaires», c'est-à-dire qui contribuent à l'endommagement d'un écosystème, la COP15 a déjà été la cible d’une manifestation lors de son ouverture.
«On ne peut pas se résoudre à cette hypocrisie pendant que les conséquences se font sentir sur les pays les plus pauvres et les populations les plus marginalisées: la solution réside dans l’action et la résistance populaire», ajoutent les initiateurs de l’événement.
Une présence policière était prévue lors de la marche et pouvait «causer certaines entraves à la circulation», avait prévenu le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sur Twitter.
Mercredi, seulement quelques dizaines de manifestants masqués et vêtus de noir se sont rassemblés pour scander leur désaccord sous la pluie.
Les policiers ont tout de même cadenassé les entrées du Palais des congrès en prévision du passage de la manifestation. Près d’une centaine de délégués ont été coincés à l’extérieur pendant près d’une demi-heure, selon les observations du «Journal».
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