La députée libérale Marwah Rizqy estime qu’il y a encore des blessures chez les personnes concernées par la crise de cet automne au sein du parti libéral.
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En entrevue à l’émission Le Bilan, elle a partagé sa perception des derniers mois difficiles de sa formation politique.
«Je n’ai jamais été aussi contente d’être en congé à ce moment-là , dit-elle en riant. J’ai regardé ça vu de l’extérieur, et je n’ai pas trouvé ça très élégant. Toutes les familles ont des chicanes, la nôtre était vraiment publique, malheureusement.»
Elle croit toutefois que son parti saura renverser la vapeur.
«Je suis une éternelle optimiste, soutient-elle. La moitié de notre caucus est nouveau, donc on part à neuf. On n’a pas eu les résultats qu’on voulait à l’élection, on le sait [...] donc c’est à nous maintenant de revenir encore plus fort.»
Pas de course à la chefferie
Pas question pour Marwah Rizqy de se lancer dans la course à la chefferie du Parti libéral.
Sa priorité demeure sa famille.
«La dernière fois, j’y ai beaucoup réfléchi et finalement je ne me suis pas lancée, explique-t-elle. Là je n’ai pas eu besoin de réfléchir parce que ma priorité c’est mon enfant, et j’ai beau avoir 37 ans, je souhaite avoir la chance d’essayer un autre traitement de fécondation in vitro, parce que ma fenêtre d’opportunité se referme tranquillement avec le temps.»
De retour en chambre
La députée de Saint-Laurent est également revenue sur son retour à l’Assemblée nationale après avoir donné naissance à son fils.
Mme Rizqy tenait à être présente dès cette semaine.
«Les élus, on n’a pas droit au congé parental, partage-t-elle. J’avais aussi deux projets de loi à déposer [...] donc je devais revenir.»
Le bureau de la députée a été réaménagé à côté de celui de son mari, le député de Jacques-Cartier, Gregory Kelley pour faciliter son retour.
«On a nos deux bureaux collés, qui communiquent, indique-t-elle. Et puis oui, il y a la bassinette et les biberons. On a tout ce qu'il nous faut.»
Visionnez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus