À 10 jours du réveillon de Noël, la situation épidémiologique est «préoccupante» au moment où les virus respiratoires circulent abondamment et que les urgences demeurent «très sollicitées».
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Si le pic de la grippe «a peut-être été atteint», on ne voit encore aucun signe de diminution et elle reste «très élevée», a souligné mercredi le directeur national de santé publique, Dr Luc Boileau, selon qui «nous sommes dans une situation fragile».
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«Les données scientifiques nous montrent qu’on est en plein coeur d’une saison grippale et cette situation-là survient plus tôt qu’habituellement», a dit le chef de la Santé publique québécoise.
Pendant ce temps, la COVID-19, une maladie «plus grave» avec un plus haut taux de mortalité chez les personnes vulnérables, montrent des signes de progression.
«On projette une remontée encore de la contagion, particulièrement en cette période des Fêtes qui est caractérisée par de nombreux contacts.»
Si les célébrations des Fêtes pourront avoir lieu, le mélange des générations préoccupe le Dr Boileau, d’autant plus que les adultes de plus de 60 ans sont moins nombreux à avoir expérimenté la COVID-19 depuis le début de la pandémie.
Écoutez l'entrevue avec Dr Abdo Shabah, porte-parole de l’Association médicale canadienne au Québec et urgentologue à l’émission de Guillaume Lavoie diffusée chaque jour en direct 14 h 15 via QUB radio :
La Santé publique implore tous ceux qui auront des symptômes à éviter les rassemblements sociaux.
«On est à 10 jours du réveillon de Noël. Ceux qui commencent à faire la COVID aujourd’hui vont être contagieux jusqu’à la veille de Noël. C’est une période qu’il faut garder en tête», a souligné le Dr Boileau.
«Il y a vraiment un souci à avoir collectivement pour éviter que chacun on se trouve à être malade et à générer des choses qui sont vraiment difficiles pour des personnes plus vulnérables. Ce n’est pas le temps de prendre des risques.»
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