Près d’une cinquantaine de personnes ont signé une lettre ouverte pour que le leadership du premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, soit révisé.
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La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) demande à ce que l’exercice ait lieu avant le 9 février 2023, soit la date prévue du prochain discours sur l’état de la province. Les membres du Parti progressiste-conservateur seraient alors appelés à se prononcer à savoir si Blaine Higgs est toujours la bonne personne pour être à la tête de la formation politique.
Au cours des derniers mois, le premier ministre a semé la division entre les francophones et les anglophones du Nouveau-Brunswick. Sa récente révision de la Loi sur les langues officielles, qui doit garantir des services dans les deux langues, a semé la discorde. LA SANB accuse le politicien de se déresponsabiliser à l’égard du bilinguisme dans la seule province canadienne où les deux langues sont officielles.
«Plus que jamais, nous avons besoin d’un premier ministre capable de redonner espoir à l’ensemble de la population, peu importe leur communauté d’origine et peu importe leur langue officielle», peut-on lire dans la lettre acheminée au Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick.
Pour qu’une révision du leadership soit exercée, il faut que 50 membres ou plus, dont au moins 20 sont présidents d’associations de circonscriptions enregistrées, en fassent la demande.
Un récent sondage de la firme Angus Reid a dévoilé que la population néo-brunswickoise approuvait leur premier ministre à seulement 28 %. Blaine Higgs devient donc le deuxième premier ministre provincial le moins populaire au Canada.