Fidèles à leurs habitudes, les jouteurs ont des opinions bien trachées sur les méthodes d’évaluation scolaire, notamment la fin des notes chiffrées dans certaines écoles.
Mathieu Bock-Côté dénonce particulièrement que la possibilité d’un échec semble avoir été éliminée.
«Où est la catégorie “l’élève échoue à développer la compétence?” Si on bannit la possibilité d’échec, la réussite ne veut plus rien dire», croit-il.
Il croit aussi que la compétition entre élèves que procure un système de notation chiffré peut être saine et ne doit pas être totalement éliminée.
Semblable à son collègue jouteur, Yasmine Abdelfadel croit que les notes quantitatives devraient primer.
«La vraie vie, c’est que t’es noté, t’es comparé... Je veux que mes enfants apprennent la vraie vie le plus tôt possible», estime-t-elle.
Elle suggère aussi un mélange des deux systèmes, soit des notes chiffrées accompagnées de commentaires.
«Moi je veux avoir la note chiffrée et les commentaires du prof qui dit quelles sont les problématiques ou les forces, sur quoi il faut travailler», ajoute la jouteuse.
Gaétan Barette semble être plus modéré que ses collègues.
Selon lui, les notes qualitatives pourraient être une bonne idée pour les plus jeunes enfants, comme au primaire. Cependant, il estime qu’il faut que les bons paramètres soient mis en place pour que cette méthode d’évaluation fonctionne.
*Voyez l’échange complet dans la vidéo ci-dessus*
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