Quelques heures après avoir annoncé son départ à titre de présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Sophie Brochu explique sa décision au TVA Nouvelles.

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«J’ai le sentiment du devoir accompli», dit-elle au début de son entrevue au TVA Nouvelles.

Elle a confirmé que ses relations tendues avec le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, n'avaient pas influencé sa décision de quitter ses fonctions.

«Je ne quitte pas parce que je suis en conflit avec le gouvernement. C’est normal qu’il y ait des tensions entre Hydro-Québec et le gouvernement», dit-elle.

Malgré son court mandat, elle est satisfaite.

«J’ai le sentiment du devoir accompli», mentionne-t-elle au début de l'entrevue.

«Je suis une architecte. Je dessine les plans d’une maison dans laquelle les gens rêvent et quand ce plan-là est fait, c’est sain d’avoir quelqu’un dont le talent principal est celui de l’exécution.»

Même si elle croit qu'elle a réalisé un très bon travail, elle avance que l'annonce de son départ a été difficile.

«Pour une entreprise comme Hydro-Québec, il n’a jamais de bon moment pour partir parce que cette société est toujours en train de grandir», souligne-elle.

Pas d’indemnité de départ

Questionnée à savoir si la PDG touchera une indemnité de départ, le 11 avril prochain lors de sa dernière journée chez Hydro-Québec, Sophie Brochu a été catégorique.

«Je n’en veux pas et ce n’est pas prévu au contrat. Je n’en ai pas demandé au départ et ça c’est une vieille façon de faire qui existait chez Hydro-Québec à l’époque lorsque le président partait, c’était des gars, il partait avec une année de salaire.»

En terminant l'entrevue, elle a rapidement mis fin aux rumeurs d'une éventuelle carrière en politique en mentionnant qu'elle ne deviendrait «jamais» politicienne.

Elle quittera ses fonctions le 11 avril prochain, moins de trois ans après avoir commencé son mandat à la tête de la société d'État.

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