Les analystes politiques sont unanimes, les dirigeants des compagnies aériennes doivent prendre une part de la responsabilité du chaos dans les aéroports.
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Sunwing a comparu jeudi devant le comité permanent des transports de la Chambre des Communes.
Les excuses du président ont été accueillies tièdement par les panellistes de «La Joute».
«C’est mignon de s’excuser, mais ensuite de blâmer que c’est la faute de l’aéroport de Toronto parce que la courroie de sécurité ne fonctionnait pas, l’aéroport de Vancouver parce que le liquide dégivrant ne fonctionnait pas et la météo, il n’y a pas de responsabilité personnelle. Est-ce qu’il s’est excusé du manque de communication avec les passagers coincés au Mexique», dit la chroniqueuse politique Yasmine Abdelfadel.
«Des raisons comme une tempête des bris mécaniques c’est plausible, mais le problème c’est qu’il n’a pas de service à la clientèle (...) Donne des informations à ton monde, on est en 2023 et c’est sur ce point que je ne peux pas comprendre», mentionne l’analyste politique Marc-André Leclerc.
Une mauvaise expérience
Elsie Lefebvre a même vécu une mauvaise expérience quelques jours avant Noël avec le transporteur Air Canada.
Pourtant, la météo n’était pas la cause des nombreux retards, c’était plutôt un manque d’employé et des problèmes d’horaire.
«J’arrive à l’aéroport et une heure avant mon départ, le vol a été annulé sans préavis. Je réussis à avoir, par miracle, quatre billets dans un vol vers la même direction qui partait à l’instant. Une fois que j’embarque dans l’avion, je réalise que les gens qui sont dans l’appareil attendent depuis 4 heures assises dans leur siège. Je découvre également que la raison pourquoi mon vol est annulé c’est parce qu’ils ont pris les pilotes de mon vol pour les transférer dans ce nouveau vol qui n’avait pas de pilote. En plus, les gens qui sont dans ce nouveau vol étaient censés partir la veille et attendaient depuis 24 heures», explique Elsie Lefebvre.