Quelques semaines après l’arrestation du suspect dans les meurtres des quatre étudiants dans l’Idaho, un ancien agent du FBI avance une théorie sur le motif des assassinats.
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«Les meurtres peuvent avoir été le fruit d’efforts pour affirmer un certain type de domination», croit Pete Yachmetz, un ancien agent du FBI et expert en sécurité.
En décembre, Bryan Kohberger a été arrêté pour l’assassinat des quatre étudiants de l’Université de l’Idaho survenu le 13 novembre. Les victimes sont Kaylee Goncalves, 21 ans, Madison Mogen, 21 ans, Xana Kernodle, 20 ans et Ethan Chapin, 20 ans.
«Je crois que le fait de continuer de poignarder une victime indique une rage incontrôlable et une colère extrême. (...) Je pense qu’il a peut-être développé une sorte de complexe incel», poursuit-il.
Abréviation de «célibataire involontaire», le terme incel est généralement utilisé pour désigner les hommes qui peinent à mener des relations romantiques ou sexuelles. Ces personnes se retrouvent également sur des forums en ligne misogynes.
Même si le terme n’est pas une vraie définition relevant de la psychologie, Psychology Today a noté l’an dernier que les hommes qui se définissent ainsi ont souvent une mauvaise santé mentale et se sentent inférieurs et seuls.
En entrevue avec CourtTV, la Dre Carole Lieberman, psychiatre légiste, pensait aussi que le suspect dans le meurtre des quatre étudiants correspondait au profil d’un incel.
«Depuis le tout début, je dis qu’il est un incel», explique celle qui a été convaincue par le choix des victimes, qui sont principalement des femmes.
«Les incels aiment être reconnus lorsqu’ils tuent des gens, ou lorsqu’ils ont l’intention de le faire. Même s’il voulait commettre le crime parfait et ne pas être capturé, il voulait, en même temps, être fier de ce qu’il a fait», ajoute-t-elle. Rappelons que Kohberger est retourné sur le lieu du crime quelques heures suivant le quadruple meurtre.
Avec les informations du New York Post
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