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Les soins palliatifs ne reçoivent pas assez d'attention selon certains patients

Certains patients en fin de vie aimeraient qu’on prête davantage d'attention aux soins palliatifs, dont on parle moins depuis la légalisation de l'aide médicale à mourir.

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Pour la famille de Louise Major, atteinte d’un cancer de la peau, les soins palliatifs de l’Hôpital Notre-Dame à Montréal sont un véritable baume. 

«Les infirmières et les bénévoles sont fantastiques. Ils nous sécurisent beaucoup», assure Yvan Girard, le fils de Mme Major.

Pour Lina De Michel, l’épouse de M.Girard, on ne parle pas assez de ces soins de fin de vie.

«Pas du tout! On parle beaucoup d’aide médicale à mourir, mais les soins palliatifs sont tellement biens. Les patients n’ont aucune douleur», explique-t-elle.

À l’Hôpital Notre-Dame, l’unité des soins palliatifs dirigée par Amélie Gravel, infirmière-chef de l’unité de gériatrie et de soins palliatifs par intérim, accueille jusqu’à dix patients, souvent avec des espérances de vie de moins de deux mois.

«Notre but premier, c’est d’assurer leur confort et leur bien-être, à eux et à leur famille», explique-t-elle.

«Moi, je savais ce que c’était les soins palliatifs, alors on n’a jamais parlé d’aide médicale à mourir avec ma mère», souligne Yvan Girard.

Au Québec, environ 70% des adultes décèdent d’une maladie pour laquelle ils pourraient bénéficier de soins palliatifs de fin de vie, selon l’Institut national de santé publique du Québec.

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