Après avoir longtemps travaillé dans le domaine des communications et de la télévision, Pierre Houle a décidé de lancer une entreprise d’aliments déconstruits en formes de boules.
L’ancien animateur de quiz et d’émissions jeunesse a fondé en 2019 l’entreprise Monsieur MaBoule, qui se spécialise en petites bouchées gourmandes.
«Elles sont de la taille à peine plus grosse que des balles de golf, qui peuvent être servies à tout moment dans les journées, mais particulièrement lors de l’apéro, explique M. Houle. C’est du bonheur en bouche.»
À 63 ans, il a pris la décision de se réorienter en tant qu’entrepreneur en alimentation.

Il a commencé à s’intéresser à ce type d’aliment ayant préparé trop de tartare en accueillant des amis chez lui.
«Le lendemain, on recevait encore et je ne voulais pas perdre ça, raconte-t-il. Donc j’ai fait des boules de tartare et je les ai pannés et ça fait un mi cuit extraordinaire.»
S’en est suivi un vigoureux processus de validation des recettes.
«Vous n’avez pas idée le nombre de boules que j’ai pu scrapper, partage-t-il. Ça fait partie de la recherche et développement. Vraiment ce qui m’allumait c’était de voir ce qui se boule et ce qui ne se boule pas.»

Pour démarrer son entreprise, il a notamment tiré profit du programme Mycélium de la Ville de Québec, qui accompagne les nouvelles entreprises du domaine agroalimentaire.
Pour sa distribution, il cible les épiceries IGA dont les clients sont susceptibles d’acheter son produit.
«Je préfère choisir mes établissements qui attirent les gourmands et c’est comme ça que je travaille ma distribution», continue-t-il.
Les affaires vont bien pour l’entrepreneur, qui doit gérer la croissance de Monsieur MaBoule.
«Le produit est vraiment en demande, affirme M. Houle. Pendant le temps des Fêtes, ça représente à peu près 70 000 boules.»
Au cours des prochains mois, il n’a pas l’intention de ralentir la cadence.

La machine qu’il utilise dans ses locaux peut produire entre 8 000 et 10 000 boules par jour.
Visionnez le reportage en entier de l’émission «À vos affaires» dans la vidéo ci-dessus.