L’augmentation du coût des loyers de 2,3% suggérée par le Tribunal administratif du logement (TAL) constitue une hausse «raisonnable» selon Marc-André Plante, directeur aux Affaires publiques et Relations gouvernementales à la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ).

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Il rappelle que dans l’ensemble du Canada, il en coûte près de 51% de plus qu’au Québec pour se loger.

Le directeur aux Affaires publiques et Relations gouvernementales reconnaît tout de même qu’il y a «un déséquilibre entre l’offre et la demande», ce qui peut expliquer que certains locataires peinent à trouver un logement abordable.

Les locataires ne sont pas les seuls à subir les contre-coups de l'augmentation du coût de la vie. «Les propriétaires devront [eux aussi] assurément absorber une part de l’inflation qui est relativement difficile dans le secteur de la rénovation-construction au Québec», explique-t-il.

Il soutient que «pour chaque 1 000 $ d’amélioration [...] cela a un impact d’à peu près l’équivalent de 3,10 $ - 3,20 $» sur le prix du loyer.

De plus, il avance qu’un propriétaire qui effectue des investissements en immobilisation des travaux majeurs dans sa propriété récupèrera son investissement 26 ans plus tard. 

Des solutions gouvernementales?

Selon monsieur Plante, il faudrait revoir les règles, car le parc locatif est vieillissant au Québec. 

Il invite d’ailleurs les gouvernements à s’impliquer notamment dans l’efficience énergétique qui bénéficient surtout aux locataires, «parce que, dit-il, rappelons que 75% des locataires paient eux-mêmes leurs frais de chauffage».

«60% des logements ont été construits avant 1980» et donc demandent plus d’entretien ou de rénovation.

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