Pour une première fois depuis son diagnostic de cancer du poumon, Luc Lavoie raconte son combat dans une entrevue avec Paul Larocque, mercredi soir.
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«Autrefois, lorsqu’on recevait un diagnostic comme le mien, on nous recommandait d’aller voir un notaire et de nous préparer [à mourir]», explique-t-il.
Il a suivi plusieurs traitements dont de l'immunothérapie, ce qui a grandement aidé ses chances de vaincre le cancer.
Un traitement qui a évolué
«Si l'on m’avait diagnostiqué ce cancer il y a 4 ou 5 ans, les chances que je sois encore vivant auraient été extrêmement faibles, c’est ce qu’on m’a dit.»
Le panéliste de l’émission «La Joute», à LCN, avait annoncé en septembre dernier devoir prendre un pas de recul pour soigner un cancer qui lui avait été diagnostiqué plusieurs semaines auparavant.
Malgré la victoire contre le cancer, M. Lavoie craint que ce combat laisse des traces.
«J’ai peur de vivre un syndrome post-traumatique. Pendant cinq mois, tu vis avec ça. Tu te réveilles, tu penses à ça, le téléphone sonne et c’est l’infirmière. Tu es rendu avec une rangée de pilules. Je m’attendais à ce que la convalescence soit plus grande, mais quand les médecins t’annoncent que c’est fini, je me suis senti revivre», souligne-t-il.
Sauvé par un téléspectateur
Il a découvert qu’il avait un cancer du poumon en grande partie en raison de la vigilance d’un téléspectateur qui avait remarqué que l’analyste souffrait d'hippocratisme digital, une déformation du doigt.
«J’ai reçu un message texte d’une personne que je ne connaissais pas, pendant que j’étais en ondes à l’émission «La Joute». Cette personne me dit: "Vous faites du clubbing. Allez passer un scan le plus rapidement possible". Je fais des recherches et je vois qu’une personne qui fait du "clubbing" a environ 90% de chance d’avoir le cancer du poumon. Je décide de passer un scan et c’était ça», dit-il.
Les spécialistes du milieu de la santé rappellent toujours l’importance de diagnostiquer ce genre de maladie le plus tôt possible et cette personne qui lui a recommandé de passer quelques tests a grandement aidé le chroniqueur à combattre le cancer plus rapidement.
«J’ai fini par retrouver cette personne-là pour lui dire que vous m’avez peut-être sauvé la vie», raconte-t-il.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus.