Le gouvernement a annoncé la semaine dernière des investissements pour soutenir 900 nouveaux projets d’entreprises agricoles du Québec; l’agriculture en serre est l’un des secteurs en expansion de la province.
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C’est ce qu’a détaillé André Lamontagne, ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, qui s’était engagé à doubler la superficie dévolue à l’agriculture en serre entre 2020 et 2025.
«Ça va très bien honnêtement, la réponse des producteurs et des productrices à la grandeur du territoire. On a lancé ça en novembre 2020, puis aujourd’hui on a déjà atteint 50 % de notre objectif. On avait 123 hectares, qu’on voulait doubler à 246, et là on a développé 72 hectares jusqu’à maintenant», a-t-il expliqué en entrevue à TVA Nouvelles.
L’autonomie alimentaire
La proportion de fruits et de légumes produit au Québec pendant l’hiver ira donc croissante.
«En réalité l’objectif c’est de faire en sorte – parce que déjà aujourd’hui les Québécois on est des grands consommateurs de produits de serres – alors l’objectif c’est devenir contrebalancer, de faire en sorte qu’on ait moins besoin d’importer ces produits-là», explique-t-il.
«Puis dans chacune des productions... déjà on s’aperçoit qu’en tomates on commence à être très avancé au niveau de la tomate», ajoute-t-il.

L’autosuffisance potentielle pour la tomate est en effet de 71 %, alors que les concombres et les fraises, par exemple, sont respectivement à 64 % et 53 %.
La production locale de fruits et légumes pourrait par ailleurs avoir un impact sur la facture des consommateurs.
«En réalité, le commerce des fruits et légumes, c’est Nord-Américain si on veut, puis c’est quelque chose de complexe. Mais on s’entend que si on a chez nous une entreprise qui est productive et qui a une mass e critique assez importante, ben je veux dire, ce qu’on voit c’est qu’on est certainement très compétitif», explique le ministre de l’Agriculture.