Face à un nombre de demandeurs d’asile de plus en plus importants, des organismes communautaires montréalais n’ont plus assez de ressources et réclament plus d’argent de Québec et d’Ottawa.
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«Nos services sont étirés au maximum. On est à 400 % de notre capacité, sans financements conséquents pour répondre aux besoins émergents», a déploré mardi Jean-Sébastien Patrice, directeur général de la Cafétéria MultiCaf dans Côte-des-Neiges.
Son organisme fait partie d’une coalition de comités de concertation de 14 quartiers montréalais - dont Anjou, Le Plateau-Mont-Royal et Montréal-Nord - qui demandent un meilleur financement pour accompagner adéquatement les demandeurs d’asile.
Les organisations souhaitent que les demandeurs d’asile aient accès à des programmes d’aide gouvernementale et à des services de garde subventionnés. Ils veulent aussi que l’accès à l’emploi soit facilité.
«L'inadmissibilité des demandeuses et demandeurs d'asile à un bon nombre de programmes et de services de l'État précarise davantage cette population particulièrement vulnérable», a souligné Stephan Reichhold, directeur de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI).
Interrogée à ce sujet par l’opposition, l’administration Plante a assuré suivre la situation de près.
«On est les premiers à faire les démarches pour que les autres paliers du gouvernement donnent accès aux services adéquats», a réagi Josefina Blanco, responsable de l’inclusion sociale, lors du conseil municipal.