La Fédération des syndicats de l’enseignement réagit à l’annonce de la Fédération des centres de service scolaires qui vise à ajouter deux élèves par classe pour pallier la pénurie d’enseignants.
Une mesure temporaire? Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des Syndicats de l’enseignement, n’y croit pas.
Elle rétorque qu’«il n’y a rien de plus permanent que le temporaire» en éducation.
«C’est impossible» que cette mesure réussisse à libérer 3 700 postes d’enseignants si celle-ci n’est pas «mur-à-mur», croit-elle.
«Ce n’est pas en augmentant la charge de travail et en diminuant les conditions de travail qu’on va attirer des enseignants et qu’on va garder ceux qui sont là.»