Une trentaine de travailleurs des restaurants où s'alimentent élus, membres du personnel et visiteurs de l'Assemblée nationale viennent de se doter d’une banque de sept journées de grève à utiliser au moment jugé opportun.
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Réunis en assemblée générale mardi, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des restaurants de l’Assemblée nationale – CSN ont adopté à 94 % cette décision.
Dans un communiqué, le syndicat, accrédité le 24 mai dernier, a expliqué être en train de négocier sa première convention collective CSN.
«C’est une grande première pour notre syndicat, il était temps que l’on fasse quelque chose», a déclaré Marie-Hélène Sansfaçon, présidente du syndicat.
- Pour avoir l’opinion du Conseil du patronat, écoutez l’entrevue avec Marie-Claude Perreault à l’émission de Guillaume Lavoie via QUB radio :
«À la suite de cette assemblée démocratique, nous nous attendons à ce que nos membres gagnent enfin le respect de l’employeur et que l’on puisse régler le monétaire et éviter le recours à des moyens de pression lourd», a pour sa part écrit Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN).
La convention collective de ces travailleurs est échue depuis le 30 juin 2020. Ils réclament notamment de meilleurs salaires.