Les temps froids font rêver les Québécois de vacances dans les pays chauds; Éric Boissonneault, vice-président de l’Association des agents de voyage du Québec, donne ses conseils pour partir en voyage.
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Quelle destination choisir?
Les trois destinations soleils favorites des Québécois sont Puta Cana en République dominicaine, Riviera Maya au Mexique et Varadero à Cuba. Ces destinations ne sont pas seulement populaires pour leurs prix compétitifs, mais aussi pour l’affluence des vols qui s’y rendent.
«C’est une question aussi de qualité et de quantité de vols. On a plusieurs vols vers ces destinations-là, donc c’est encore plus facile. Et on sait que les Québécois n’aiment pas beaucoup faire escale. Donc plus il y a de vols directs, plus c’est intéressant», explique M. Boissonneault, en entrevue à l’émission «À vos affaires».
M. Boissonneault rappelle par ailleurs que ces destinations sont prisées, tant des voyageurs en famille, que des voyageurs en couple. Les agents de voyages, en effet, vont identifier et cibler les activités, lieux de séjours et hôtels en fonction des désirs des voyageurs.
Semaine de relâche?
Selon M. Boissonneault, il est un peu tard pour planifier un voyage pour la semaine de relâche.
«C’est une très mauvaise période pour acheter, parce qu’il reste de moins en moins de choix, et il en reste encore. [...] Mais évidemment, il va falloir que le cochon soit brisé un petit peu, si on n’a pas de fiscabilité, parce que c’est quand même très cher sur cette fin de semaine là», mentionne-t-il.
Quand acheter?
Certaines périodes sont toutefois toutes désignées pour les voyages, puisqu’elles peuvent offrir un certain répit aux finances.
«Dans l’année, les meilleurs temps [pour acheter] sont à peu près ce qu’on vient juste de passer. La période de fin janvier, c’est une date à retenir pour les Québécois, pour ceux qui ont une flexibilité, la fin janvier, le retour à l’université et au cégep, c’est un petit trou, un petit creux de vague. Et sinon, après, il faut attendre à partir du 15 au 20 mars, jusqu’au mois d’avril, en évitant la semaine de Pâques si possible», explique-t-il.
En prévision de l’été
M. Boissonneault ne s’attend pas à une baisse des prix d’ici l’été, même si ceux-ci sont un peu plus élevés qu’en 2019.
«Le meilleur truc que je pourrais dire: si vous connaissez vos dates de vacances, que vous savez à peu près où vous voulez allez, parlez-en à votre conseiller en voyage, il va vous le dire le bon timing», conseille-t-il.
Violences
La récente recrudescence de la violence inquiète certaines personnes qui projettent de voyager, une réalité que M. Boissonneault nuance.
«Il faut savoir que ce dont on parle maintenant, c’est surtout le Mexique, avec les nouvelles qu’on a eues avec les tirs sur les avions et tout ça. C’est complètement dans le nord-ouest du pays, donc ce n’est pas des destinations balnéaires pour les Québécois, donc la seule destination qui se rapproche le plus c’est Mazatlán, et il n’y a pas de dangers», détaille-t-il.