Le gouvernement japonais va lever sa recommandation de porter le masque à l'intérieur et abaisser sa classification médicale de la COVID-19, a annoncé vendredi le premier ministre Fumio Kishida.
Ces changements entreront en vigueur début mai. La COVID-19 sera alors classifiée dans la même catégorie que la grippe, au lieu de l'actuelle où il côtoie la tuberculose et le SRAS.
«Concernant le port du masque, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, la décision sera laissée aux individus», a déclaré M. Kishida lors d'une réunion gouvernementale télévisée.
«Nous prendrons d'autres décisions concernant la "vie avec le coronavirus" et retournerons progressivement à la normale dans les foyers, les écoles, les entreprises, les quartiers et tous les aspects de la vie», a-t-il ajouté.
Les masques sont omniprésents dans les lieux publics et sont fréquemment portés à l'extérieur également, même si le gouvernement a déjà dit par le passé qu'ils n'étaient plus nécessaires en plein air lorsqu'il n'y a pas foule.
Avant même le début de la pandémie de COVID-19 en 2020, nombre de Japonais portaient des masques lorsqu'ils étaient enrhumés ou pour repousser les virus en hiver.
Des sondages de grands médias montrent que la majorité de la population continuera à porter un masque, pour des raisons de santé publique, même après la levée de la recommandation du gouvernement.
Ces changements font qu'à partir du 8 mai, après la «semaine dorée», une période de vacances, les malades de la COVID-19 et leurs proches n'auront plus besoin de s'isoler.
La Corée du Sud prévoit de lever lundi son obligation de porter le masque en intérieur. Quant à la Chine, elle a abandonné sa stricte politique «zéro COVID» le mois dernier. Une vague de COVID-19 a depuis déferlé sur le pays.