Prolonger le REM de l’Est dans le quartier de Rivière-des-Prairies, à Montréal, permettrait d’augmenter de 20 % l’achalandage du projet de transport, contrairement aux options d'extension vers Laval et Lanaudière, estime un rapport intermédiaire.
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Le prolongement jusqu’au boulevard Rodolphe-Forget, dans Rivière-des-Prairies, serait «significatif», d’après l’étude réalisée par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).
«L’achalandage additionnel est estimé à environ 4000 usagers qui utiliseraient les deux stations de ce secteur en période de pointe du matin, à l’horizon de 2036, ajoutant 20 % d’achalandage au projet de référence», est-il possible de lire dans le rapport dévoilé vendredi.
À l’inverse, un prolongement vers Laval est évalué à 1000 usagers de plus pour une station située près de l’A-25. Environ 1800 personnes utiliseraient le réseau dans le cas de l’installation d’une station dans le quartier Saint-François.
Pour une extension vers Lanaudière, le nombre de passagers passerait de 1900 à un peu plus de 4000.
«Cet ajout de 2100 usagers demeure relativement faible par rapport aux autres composantes du projet compte tenu de la longueur du prolongement à construire et à exploiter», est-il précisé.
La contestation citoyenne a eu raison des scénarios aériens dans le secteur de Mercier-Est, ce que la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, avait déjà confirmé plus tôt cette semaine.
«Seule l’option en mode souterrain permettrait d'assurer une insertion urbaine adéquate» dans ce secteur.
Des options de connexion du REM de l’Est aux lignes verte et bleue du métro ont aussi été analysées. Pour la ligne verte, les stations Assomption et Honoré-Beaugrand sont considérées pour des correspondances. La station Lacordaire est examinée pour la ligne bleue.
Le rapport définitif de l’ARTM est attendu pour le mois de juin. L’organisation avait été désignée à la tête du groupe de travail en mai 2022, lorsque Québec et Montréal ont décidé de récupérer le dossier.