Avec des taux d'inoccupation qui varient entre 0 et un peu plus de 1 %, la crise du logement est alarmante dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean.
Les logements vacants se font extrêmement rares dans la région et les municipalités doivent se préparer pour le 1e juillet.
Les élus doivent agir rapidement pour éviter que certaines familles ne se retrouvent à la rue.
«Toutes les régions sont touchées, on regarde comment on peut venir en aide à tout le monde. L'idée est de faire avancer les projets plus rapidement», a expliqué France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation.
«On est arrivé vraiment avec un manque de logements dans le passé. Il y a des personnes qui ont quitté Montréal pour aller en région. Les municipalités doivent aussi participer, on doit construire, on doit le faire rapidement», a confirmé la ministre responsable de la région Andrée Laforest.
Même si le mois de juillet est dans un peu plus de cinq mois, l'Office municipal d'habitation de Saguenay(OMH) se prépare déjà.
«En collaboration avec la ville et le gouvernement, on offre un programme qui aide avec la recherche, des ententes avec des hôtels. De plus, actuellement avec l'entretien, on prépare les logements pour en avoir plus durant cette période-là. Les municipalités avoisinantes, ça peut nous aider aussi», a expliqué Arianne Villeneuve, directrice service clientèle de l’OMH.
De nouvelles constructions pourraient atténuer la crise, mais les projets en cours ne se réaliseront que d'ici quelques années.
À la MRC de Maria-Chapdelaine, une rencontre est prévue dans les prochains jours.
«On a vu le problème venir, on l'entendait des employeurs, ils ont beaucoup de difficulté à trouver des logements pour leurs travailleurs, souvent ils transforment des maisons pour les loger», a affirmé le préfet de Maria-Chapdelaine, Luc Simard.
Les autorités aimeraient voir de nouvelles constructions, mais les promoteurs au Lac-Saint-Jean se font rares.
«La ville a développé des nouveaux secteurs résidentiels de logements, mais il faut des promoteurs qui construisent et ça ne se construit pas tout de suite comme ça», a expliqué M.Simard.