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COVID-19: l’état d’urgence prendra fin le 11 mai aux États-Unis

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L’état d’urgence sanitaire, décrété il y a trois ans au moment où l’épidémie de COVID-19 prenait le dessus aux États-Unis, prendra officiellement fin le 11 mai, a annoncé lundi la Maison-Blanche.

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Deux déclarations d’état d’urgence avaient été faites dans le pays : une dite «nationale» et une autre de «santé publique».

La fin de ces statuts, entrés en vigueur en janvier 2020 sous la présidence de Donald Trump, mènera à l’arrêt des subventions fédérales pour les traitements contre le COVID-19, l'assurance maladie et autres aides gouvernementales liées à la pandémie.

Dans les faits, une partie des fonds fédéraux pour venir en aide aux Américains pendant la pandémie se sont déjà taris du fait de décisions du Congrès.

Pour le reste des fonds, ceux-ci font l’objet d’âpres discussions politiques. 

Les élus républicains qui contrôlent la Chambre des représentants préparent des projets de loi qui viseraient à mettre fin plus tôt aux statuts : le 1er mars pour l’urgence nationale et le 11 avril pour l’urgence de santé publique.

Une fin précipitée de l’état d’urgence aurait «des conséquences très importantes sur le système de santé de notre nation et sur les opérations du gouvernement», y compris «du chaos et de l’incertitude dans le système de santé», a prévenu la Maison-Blanche dans un communiqué.

«Les hôpitaux et les maisons de retraite, qui se sont habitués aux souplesses permises par ces états d’urgence, plongeront dans le chaos sans le temps nécessaire pour reconvertir leurs agents et établir un nouveau système de facturation», selon le même communiqué.

Une autre raison avancée en faveur d’une période de préavis de 60 jours est de donner au gouvernement le temps de se préparer à l’impact de la levée des mesures d’urgence sur l’immigration à la frontière américano-mexicaine, toujours selon le communiqué.

Une règle connue sous le nom de «Title 42», actuellement en place pour permettre de refouler immédiatement tout étranger clandestin intercepté à la frontière, y compris les potentiels demandeurs d’asile, n’est légale qu’en raison de l’urgence sanitaire. Mettre fin à ce statut «précipitamment» entraînera «un afflux supplémentaire considérable de migrants.»

La Maison-Blanche dit vouloir mettre fin au «Title 42» et le remplacer par un autre mécanisme juridique pour contrôler l’afflux de candidats à l’immigration, mais affirme avoir besoin de temps pour le faire.

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