L’Université McGill et l’Université Concordia font partie des 10 établissements d’études supérieures canadiens ayant le plus participé à des projets de recherche en collaboration avec l’armée chinoise, a rapporté lundi le Globe and Mail.
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Les chercheurs d’une cinquantaine d’universités canadiennes ont publié des travaux menés avec des scientifiques de l’Université nationale de technologie de défense en Chine, qui appartient à l’armée chinoise, d’après une étude de la société américaine de renseignement stratégique Strider Technologies.
Au total, plus de 240 articles conjoints ont été écrits par des membres de 10 universités canadiennes. Certains des experts chinois qui collaborent sont, entre autres, spécialisés en systèmes de guidage des missiles et de surveillance automatisée.
Parmi ce top 10, l’Université McGill figure en 3e position derrière l’Université de Waterloo, en Ontario, et l’Université de l’Alberta.
L’école montréalaise a publié 73 articles scientifiques en collaboration avec cette entité de l’armée chinoise de 2005 à 2022, dont 25 depuis 2017. L’université est «aussi ouverte que possible aux collaborations du monde entier», a réagi l’une de ses porte-paroles.
L’Université Concordia se retrouve à la 9e place de ce classement avec 29 publications parues de 2005 à 2022, dont 19 depuis 2017.
Pékin utiliserait de plus en plus des programmes de recherche universitaire conjoints pour obtenir de meilleures technologies qui lui offriraient un avantage économique et militaire, selon le Service canadien du renseignement de sécurité.