Dans la région de Potton en Estrie de plus en plus de personnes tenteraient d'entrer aux États-Unis pour y demander l'asile et rejoindre des proches.
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Ces personnes qui proviennent de différents pays le font parfois au risque de leur vie.
En fin de semaine un homme a été secouru dans les bois du chemin Laplume en état d'hypothermie et souffrant d'engelures. Il s'y est perdu en pleine tempête et se trouvait à un kilomètre de la frontière avec le Vermont.
La semaine dernière, la GRC aurait intercepté un couple mexicain qui a tenté de traverser la frontière par la forêt située au bout du chemin du Pont Couvert. Par les bois, il est possible de rejoindre la ville de North Troy. La distance à franchir est toutefois longue, environ six ou sept kilomètres.
Se livrer à un exercice semblable est extrêmement dangereux parce que la rivière Missisquoi traverse une partie de la forêt.
Normand Handfield habite le chemin du Pont Couvert.
Le 14 janvier dernier, en soirée, il a secouru une femme originaire du Burkina Faso. La dame enceinte de sept mois a cogné à sa porte en pleine nuit. Venue de Montréal en taxi, elle était perdue et disait vouloir rejoindre son mari aux États-Unis.
Samedi dernier, une voiture taxi de Montréal attendait au coin du chemin avec une femme noire assise sur la banquette arrière. Le véhicule a démarré en trombe quand M. Handfield s'en est approché.
Une employée d'un dépanneur du village de Potton nous a confié avoir appelé la GRC il y a un mois et demi.
Un homme qu'elle croit être d'origine haïtienne, complètement transi par le froid et perdu, demandait aux clients de le reconduire près de la frontière.
À North Troy au Vermont, les agents patrouilleurs de la frontière américaine confirmaient au début janvier, avoir arrêté un couple et leurs quatre jeunes enfants qui ont tenté d'entrer aux États-Unis. Ils ont été arrêtés au sud de Mansonville du côté américain.