Alors qu'il vient tout juste de revenir de l'Europe de l'Est, Sean Bérubé, qui est responsable de la venue de l'équipe ukrainienne au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec, assure que tous les joueurs sont réunis et très heureux de participer à l'événement.

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« J'ai vraiment fait tout ce que j'avais besoin de vérifier. Je suis confiant que tout va bien se passer, on est proche de dire mission accomplie », mentionne avec un sourire aux lèvres celui qui a redoublé d'efforts pour que cette aventure soit possible pour ces jeunes qui fuient la guerre.

Les 18 joueurs et les entraîneurs de l'équipe arriveront en sol québécois mercredi à Montréal, pour ensuite se rendre à Québec en autobus.

D'ici là, l'équipe réunie en Roumanie a commencé à s'entraîner et à fraterniser ensemble.

« À chaque fois qu'on leur demande de prendre une photo d'équipe, ils ont le sourire aux lèvres. Ils ont vraiment une énergie unique tous ensemble, je pense que ça va être beau de les voir aller ensemble. Ils trippent », raconte Sean Bérubé.

Un des gros défis de ce dernier aura été de s'assurer que les joueurs et les entraîneurs de l'équipe bénéficient de visa pour venir au Canada. Rappelons que les joueurs ukrainiens étaient éparpillés dans différents pays comme plusieurs d'entre eux ont fui la guerre.

« Ma plus grande satisfaction, c'est de voir qu'ils sont capables d'oublier tout ce qui se passe dans leur pays, pendant un bout. Je pense que le moment où je vais le plus tripper c'est quand je vais les voir embarquer sur la glace au Centre Vidéotron, précise Sean Bérubé. Je veux qu'ils se sentent comme de stars de la LNH. »

Une histoire d'amour avec l'Ukraine

La relation entre Sean Bérubé et l'Ukraine ne date pas d'hier. Il y a joué pendant trois saisons lorsqu'il était adolescent dans les années 90. À cette époque, il avait lui-même vécu chez un couple ukrainien qui lui a servi de famille d'accueil.

Depuis avril dernier, il héberge maintenant ce couple chez lui à Saint-Gabriel-de-Valcartier. Son «père ukrainien», comme il l'appelle affectueusement, a lui-même participé au Tournoi pee-wee en tant qu'entraîneur en 1994.

« C'est un peu pour eux que je fais tout ça. Ils sont impliqués dans les démarches. Ils communiquent avec les parents des joueurs qui sont toujours en Ukraine », conclut Sean Bérubé.