La famille Nicous D’Andre Spring, ce détenu de 21 ans qui est mort à la prison de Bordeaux le 24 décembre, demande que les vidéos entourant le tragique événement soient rendues publiques.
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Il est important, pour la famille, de voir ces vidéos afin d’obtenir des réponses, mais surtout, faire son deuil.
«Obtenir des réponses nous aidera vraiment à comprendre ce qui lui est arrivé, comment c’est arrivé et pourquoi c’est arrivé», affirme Sarafina Dennie, la sœur aînée de la victime, lors d’un point de presse mardi matin.
Cette dernière raconte que ces événements ont été très difficiles.
«Quand je suis allée voir mon frère à l’hôpital, c’était vraiment traumatisant. Je n’ai pas arrêté de pleurer depuis le jour où j’ai appris la nouvelle. Je suis anéantie», raconte-t-elle.
Le service des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec (SQ), qui mène l’enquête, soutient qu’il n’est pas possible de diffuser ces vidéos puisque l’enquête est toujours en cours.
Une membre de l’Association canadienne des libertés civiles, Lex Gill, croit cependant qu’il est primordial que ces vidéos soient rendues publiques.
«La demande est pour que ces vidéos sortent pour le grand public, parce que ce n’est pas juste leur famille qui a le droit de voir ces vidéos-là, mais aussi le public. Il y a une question de transparence essentielle», plaide-t-elle.
La famille ignore combien de caméras ont capté la scène.
Elle sait toutefois que, selon toute vraisemblance, il y aurait eu une altercation, l’homme de 21 ans aurait été aspergé de gaz poivré et aurait dû porter un masque anti-crachat.
Une enquête publique pour faire la lumière sur les causes et les circonstances du décès de Nicous D’Andre Spring a été ordonnée par la coroner en chef du Québec il y a deux semaines.
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