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GES: Quoi manger pour sauver la planète?

Selection vegan protein sources on wood background

Photo Adobe Stock

Ce qu’on mange a un effet important sur les changements climatiques, en particulier les protéines. 

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L'élevage de bétail surtout représente 14,5% des émissions à effet de serre produit par l’humain, selon Greenpeace, et on devrait s’en détourner autant que possible.

Quelles sont les meilleures options qui s’offrent à nous?

1. Les noix, les légumineuses et le tofu

AFP

Devenir végétarien réduirait par environ 30% les émissions de gaz à effet de serre produites par l’alimentation. Et ça pourrait aller jusqu’à 50% en devenant végétalien, selon le New York Times.

L'avantage écologique qu'ont les noix, les légumineuses et le tofu fait en sorte que les substituts aux produits animaliers, comme le fromage de noix, sont à peu près toujours moins polluants.

2. L’œuf ou la poule

AFP

Les œufs sont parmi les meilleures sources de protéines écologiques qu’on puisse manger en produisant 2,1 kilos de CO2 pour chaque 50 grammes de protéines.

Le poulet, lui, ne court pas loin derrière avec 2,9 kilos de CO2. Cela dit, la production industrielle pose d’autres inquiétudes, surtout par rapport au bien-être animal, selon le New York Times.

3. Le poisson et les mollusques

AFP

Le poisson, surtout s’il est sauvage, a une bonne empreinte écologique, en tout cas en ce qui a trait aux émissions de gaz à effet de serre.

En contrepartie, les écosystèmes océaniques du monde entier sont en danger à cause de la surpêche.

Pour manger davantage de poissons, il faudra donc se tourner vers la pisciculture

Ceux qui en ont les moyens peuvent aussi se sustenter d'huîtres et d'autres mollusques.

4. Le fromage

AFP

Voir le fromage si bas sur cette liste fait mal.

Et pourtant, certains fromages produiraient jusqu’à la moitié plus de GES que l’équivalent en viande de porc et de volaille.

Cela s'explique principalement par le méthane qu'émettent les bovins, ainsi que par l'eau nécessaire à alimenter leurs pastures.

5. Le bœuf et l’agneau

AGNÈS CHAPSAL/24 HEURES/AGENCE QMI

Le fait est que produire de la viande demande plus d’espace, d’énergie et d’eau que pour produire l’équivalent végétal. Le bœuf peut produire jusqu’à 17,7 kilogrammes de GES pour chaque 50 grammes de protéines. 

Un steak de 200 grammes produira donc plus de 70 kilos de GES.

Plusieurs recherches, citées par le New York Times, indiquent malgré tout que la production de viande ne devrait pas être abandonnée partout : les vaches brouttent à plusieurs endroits où les légumes ne poussent pas.

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