L'espoir des parents d'enfants atteints du cancer grandit au rythme des traitements qui s'améliorent, et qui continueront à le faire grâce au don historique de 40 millions $ pour la recherche à la Fondation CHU Sainte-Justine.
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Hayden, 4 ans, est souriant, mais timide: il vient de sortir de chimiothérapie.
Il n’en est pas à sa première; atteint d’une leucémie lymphoblastique aigüe de type B, il a aussi déjà subi plusieurs traitements d’induction.
Aujourd’hui, il est en consolidation, la dernière étape du traitement qui cherche à détruire les dernières cellules cancéreuses, et ses parents sont remplis d’espoirs.

«À l’annonce, c’est vraiment le monde qui nous tombe sur la tête, confie sa mère, Marion Cesari. Puis quand on nous dit qu’il y a beaucoup de chances de guérison, l’espoir renaît.»
Cet espoir vit grâce aux progrès effectués durant les dernières décennies: en 35 ans, le taux de guérison pour les cancers comme celui du petit Hayden est passé de 50% à plus de 85%.
Et beaucoup de nouvelles recherches auront lieu au CHU Sainte-Justine durant les 3 à 5 prochaines années, entre autres pour la leucémie, grâce à un don historique qu’il a reçu en décembre.
Michel Lanteigne et Diane Blais ont donné 40 M $ pour la recherche pédiatrique au centre hospitalier, ayant vécu le cancer de près quand leur fils est décédé d’une leucémie, à huit ans.
Loïck Plantin, le père d’Hayden, souligne l’importance de ces dons.
«C’est bien que les gens donnent pour la recherche, parce que ça nous donne espoir.»
M. Lanteigne, quant à lui, semble conscient des progrès qui ont été réalisés depuis le départ de son fils, en 1989.
«Benoît avait des traitements tellement difficiles. Il avait des ponctions lombaires à froid, quand il est décédé, il a eu un cancer des os, c’est une souffrance impossible», raconte-t-il.
«Ces enfants-là, si vous saviez le courage qu’ils ont.»