Un désaxé sexuel qui aurait drogué des femmes rencontrées sur Tinder avant de les agresser sexuellement alors qu’elles étaient inconscientes pourrait avoir fait «beaucoup plus» de victimes, estime la police.
Samuel Moderie, 28 ans, a été arrêté mercredi par les policiers du SPVM. Les faits qui lui sont reprochés se seraient produits entre juillet 2022 et janvier 2023, mais la police n’exclut pas que ses crimes puissent avoir débuté avant l’été dernier.
Selon nos informations, Moderie était «extrêmement actif» sur la populaire application Tinder.
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Il aurait rencontré des dizaines de femmes au cours des derniers mois, mais jusqu’à maintenant seulement trois victimes présumées se sont manifestées auprès des autorités.
Moderie aurait toujours agi en utilisant le même modus operandi: il rencontrait des femmes sur Tinder, les droguait à leur insu, puis les agressait sexuellement. Moderie aurait même poussé l’odieux jusqu’à photographier ses victimes inconscientes.
Dans certains cas, il aurait déguerpi en emportant avec lui des biens appartenant à ses victimes.
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Il est assez peu fréquent que la police de Montréal tienne une conférence de presse pour annoncer l’arrestation d’un agresseur sexuel. Dans le cas présent, on a jugé qu’il était nécessaire de le faire, puisque les enquêteurs sont convaincus que le nombre de femmes ayant été agressées est beaucoup plus élevé.
«Certaines victimes ne savent peut-être même pas qu’elles ont été agressées [car elles étaient inconscientes]», a expliqué la commandante Lyne Lemay, de la Section des agressions sexuelles du SPVM.
Samuel Moderie aurait sévi dans différents secteurs, dont à Montréal, McMasterville et Saint-Jérôme.
En 2019, il avait écopé d’une peine d’emprisonnement de deux ans assortie d’une probation de trois ans après avoir plaidé coupable aux six chefs d’accusation portés contre lui.
Il avait reconnu sa culpabilité à des accusations d’agression sexuelle, d’agression sexuelle armée, d’avoir vaincu la résistance par l’administration d’une drogue et de voyeurisme.
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