Le mouvement de 28 jours sans alcool prend de l’ampleur dans la province, mais celui-ci ne veut pas dire qu’on ne peut boire que de l’eau.
Pour l'ensemble des breuvages de type sans alcool, les ventes ont augmenté de 20% l'an dernier et gagnent en popularité auprès des consommateurs québécois qui, parfois, cherchent une alternative à l’alcool.

«Du jour au lendemain, une nouvelle catégorie est née», explique Nicolas Duvernois, PDG de Duvernois Esprtis Créatifs.
Il existe une panoplie de recettes de breuvages sans alcool, des «mocktails» sur Internet, mais il en existe plein qui sont déjà prêtes à être consommées.
M. Duvernois explique que le succès des boissons sans-alcool réside dans le fait qu’elle goûte pratiquement comme la boisson alcoolisée.

D’ailleurs, notre journaliste et animateur Pierre-Olivier Zappa a tenté de déterminer quelles boissons, présentées par M. Duvernois, étaient avec ou sans alcool et ce fut un échec total. Il a été en mesure de n’identifier correctement aucun des breuvages.
«Il y a 18 mois, 0% de nos revenus venaient de produits sans alcool, mais l’année dernière, ce sont 30% de nos revenus qui y étaient attribuables», explique M. Duvernois.
M. Duvernois est également propriétaire de Romeo Gin. L’entrepreneur qui a connu un grand succès avec Pur Vodka et Romeo’s Gin a décidé de se lancer dans les produits sans alcool.
Il estime que le produit permet d’offrir une expérience gustative différente de celle des boissons alcoolisées.

«On ne vise pas le marché d’une personne qui ne peut plus boire d’alcool pour une raison ou une autre, ou celui des femmes enceintes», explique l’entrepreneur. «Le consommateur de nos produits ce n’est pas nécessairement quelqu’un qui ne boit pas d’alcool, mais plutôt quelqu’un qui souhaite boire avec modération.»
La SAQ reconnaît également un engouement pour ces produits. D’ailleurs, Duvernois Esprtis Créatifs commercialisera bientôt un nouveau breuvage sans alcool à la SAQ.