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Fermeture de Medicago: des commerçants du secteur D’Estimauville déçus pour leur quartier

Des commerçants du secteur D’Estimauville se désolent de la fermeture de Medicago, eux qui comptaient sur la nouvelle usine de la biopharmaceutique pour amener une nouvelle clientèle dans le quartier «dévitalisé depuis des années». 

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«C’est dommage. C’est sûr qu’on espérait que ça amène de l’eau au moulin avec une clientèle qui a de bons revenus», déplore Sylvain Bernard, propriétaire de la Bijouterie Suisse installée aux Galeries de la Canardière depuis des décennies.  

Comme plusieurs, l’annonce de la fermeture de Medicago avec l’arrêt de la construction de son usine de l’avenue D’Estimauville, enclenchée en 2018 pour 245 M$, le laisse pantois. 

Après les deux édifices fédéraux du secteur qui se sont vidés en raison de la pandémie et du télétravail, c’est une autre tuile qui tombe sur la tête des commerçants du secteur.

«Ça fait beaucoup de belles initiatives qui tombent à l’eau. On avait espoir de voir notre quartier reprendre vie un peu», souligne pour sa part le pharmacien propriétaire et directeur général du groupe Horizon Santé, Jérôme Lavoie. 

De l’espoir parti en fumée

Bien que de nouveaux condos se soient construits dans le secteur dans les dernières années, le centre d’achat des Galeries de la Canardière demeure particulièrement vide.  

«Avant, les gens venaient magasiner et arrêtaient à la pharmacie pour récupérer quelque chose en passant. Maintenant, ils viennent juste chercher ce dont ils ont besoin ici et repartent», souligne M. Lavoie.

À quelques pas de là, au Salon Royal Coiffure, la nouvelle a eu l’effet d’une claque au visage. Cynthia Campagna, la propriétaire des lieux, réfléchit même à déménager les locaux à la fin du bail. 

«On est dévitalisé depuis des années. Ça faisait au-dessus de vingt ans qu’on avait espoir qu’une grosse entreprise comme ça s’installe pour nous amener du monde», peste Mme Campagna.

«On ne sait plus sur quel pied danser, c’est un autre coup dur», ajoute-t-elle. 

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