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«On n’a rien vu venir»: la fermeture de Medicago provoque une onde de choc chez les travailleurs

Des employés de Medicago rencontrés par Le Journal vendredi matin n’avaient pas de mots pour exprimer leur surprise quant à la perte soudaine de leur emploi qu’ils n’avaient «pas vu venir».

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Les mines étaient basses au retour au boulot en matinée pour les quelques employés qui se sont rendus à l’usine de Medicago sur le boulevard du Parc Technologique, à Québec.

La veille, Mitsubishi Chemical Group, qui possède l’organisation, annonçait qu’il allait procéder à la liquidation de la compagnie au Canada et aux États-Unis, mettant ainsi fin à ses activités. 

«Ça va déjà assez mal de même!», a lancé une employée en entrant en trombe dans l’établissement. 

Écoutez la rencontre Martineau - Dutrizac où ils reviennent sur Medicago via QUB radio :

Aucun signe avant-coureur

Quelques travailleurs qui ont accepté de se confier au Journal ont avoué avoir appris la nouvelle via les médias, jeudi soir. Une rencontre devait avoir lieu vendredi matin pour expliquer la suite des choses aux salariés. 

«On n’a rien vu venir, ça a été une surprise pour tout le monde. Il n’y avait aucune rumeur qui indiquait que ça allait mal», a confié un technicien à l’emploi de la pharmaceutique depuis quatre ans. 

Visiblement contrarié, l’homme affirmait ne pas avoir de plan B pour l’avenir et déplore ne pas avoir été prévenu plus tôt. 

«Disons que l’ambiance n’est pas à la fête ce matin, tout le monde est sous le choc», a indiqué un autre employé croisé par Le Journal.

Consternation dans le milieu

L’annonce de la fermeture de l’entreprise Medicago a créé toute une consternation dans le milieu biopharmaceutique de Québec. 

« Cette annonce et la manière dont elle a été faite me laissent sans mots. Ce sont plusieurs anciens collègues de travail qui se retrouvent sauvagement du jour au lendemain, sans travail. Comment une compagnie peut-elle agir ainsi avec ses employés? (...)» a réagi Pascal Bolduc président du Syndicat des employés de GSK.

Ce dernier déplore également le fait que Medicago quittera le Québec avec, dans ses poches, des brevets et des technologies dont le développement a été financé avec l’argent public. 

« Il est grand temps que le gouvernement exige des garanties lors de l’octroi de telles subventions à ces firmes », a-t-il ajouté. 

- Avec la collaboration de Diane Tremblay

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