Il n’y aura ni carte ni bonbon à la Saint-Valentin pour les élèves de l’école primaire ontarienne Jean Steckle, qui a décidé d’interdire ses célébrations du 14 février, de crainte de blesser ceux qui n’y participent pas, rapporte le National Post.
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La fête de l’amour pourrait «atteindre négativement nos familles et nos étudiants», a expliqué l’École publique Jean Steckle dans un communiqué envoyé aux parents.
Pourtant, Jean Steckle était une école connue pour ses célébrations de la Saint-Valentin, qui occupait une place de choix dans son calendrier.
Jusqu’en 2021, ses 750 élèves fêtaient l’amour chaque année: échanges de cartes, création de décorations et autres bricolages étaient au programme.
En 2021, toutefois, la direction a proscrit une première fois aux enfants d’apporter des cartes à l'école, car ce «matériel non essentiel» pourrait être un agent infectieux de la COVID-19.
L’interdiction actuelle arrive, elle, pour des raisons sans liens avec la pandémie.
La Saint-Valentin impose un «poids financier» aux familles qui se sentent obligées d’«acheter des cartes ou des sucreries», a affirmé un porte-parole de la Commission scolaire de la région de Waterloo.
Les bonbons, ajoute-t-il, «sont en contradiction avec l’approche "Healthy Schools"», un programme visant à «diminuer les inégalités de la santé au sein de la population étudiante».
Ce n’est pas la première fois que la Commission scolaire de la région de Waterloo fait les manchettes pour des politiques controversées.
En janvier dernier, une professeure a été bâillonnée et renvoyée chez elle après avoir émis des doutes quant à des livres illustrés excluant les effets secondaires des transitions de genre.
La direction de la commission avait quelque temps plus tard semblé accuser des parents inquiets de «haine, racisme et xénophobie» dans une lettre ouverte.
L’interdiction de la Saint-Valentin semble donc s’inscrire en continuité avec une série de décisions impopulaires de la Commission scolaire de la région de Waterloo.
Celle-ci explique toutefois favoriser le principe d’équité sur lequel cet interdit se base.
«Quoique nous reconnaissions l’importance et la popularité de la Saint-Valentin, écrit-elle, cette fête n’est pas célébrée par tous les étudiants et toutes les familles dans notre communauté».