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Rien n’oblige les épiciers à accepter l’argent comptant

Seulement 6% des consommateurs paient en argent comptant dans les épiceries au Québec, selon une étude menée par l’Université Dalhousie en Nouvelle-Écosse.

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Malgré l’aspect pratique de l’argent numérique, la perte de popularité pour l’argent comptant inquiète une partie de la population en raison, notamment, des cyberattaques potentielles, comme ça a été le cas pour Sobeys et IGA avant les Fêtes.

L’étude révèle que plus de la moitié des Québécois sont préoccupés par le vol de données personnelles, rapporte Sylvain Charlebois, spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie.

Si la tendance se maintient, les grossistes pourraient bien décider de ne plus offrir cette option aux consommateurs.

D’autres répercussions

La diminution de l’utilisation du comptant a aussi des conséquences sur les organismes à but non lucratif qui recueillent principalement des dons en argent.

Pour les consommateurs, il peut s’agir d’un autre défi.

«On ne visualise pas nos dépenses autant qu’avant avec des cartes, alors souvent, les gens sont surpris à la fin du mois en recevant leur compte. Tout d’un coup, on réalise qu’on a dépensé un peu plus». 

Devant la profusion de produits qui se trouvent sur les tablettes, on ajoute à notre panier sans compter.

Ainsi, «budgéter devient de plus en plus difficile», explique l’expert de l’industrie agroalimentaire.

Il suggère donc de réviser nos dépenses en temps réel lorsque nous achetons des produits alimentaires. 

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