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Centre de services scolaire de Montréal: une victime présumée d’agression lance une action collective

Centre de services scolaires de Montréal

Photo d'archives, Pierre-Paul Poulin

Une demande d’action collective a été déposée mardi contre le Centre de services scolaire de Montréal et la Commission scolaire English-Montréal pour des agressions sexuelles qui auraient été commises par un enseignant il y a plus de 30 ans.

«C», qui fait référence au demandeur dans le document de la Cour supérieure, dit avoir été agressé par Phillip (Hart) Baugniet alors qu’il était directeur et enseignant aux écoles FACE et Victoria, deux établissements d’enseignement situés à Montréal.

Les faits se seraient produits dans le cadre d’activités parascolaires au cours de l’année scolaire 1988-1989, alors que la présumée victime était âgée de 7 ans. Baugniet lui aurait notamment touché les parties génitales lors de l’un des événements allégués.

«Les agressions sexuelles ont causé des séquelles très graves au demandeur, incluant un désintérêt pour son éducation, des problèmes de toxicomanie, une grande culpabilité, de la honte, une incapacité à faire confiance à autrui [...]. Une grande instabilité professionnelle, une perte de concentration et de productivité, etc.», peut-on lire dans la demande.

Dans leur requête, les avocats du demandeur affirment avoir été contactés «par d’autres victimes de Baugniet».

Le demandeur et les autres présumées victimes réclament désormais une somme de 10 millions en dommages et intérêts, de même qu’un montant de 750 000 $ pour pertes pécuniaires.

Le processus d’action collective ne pourra aller de l’avant que si la Cour supérieure accepte de l’entendre.

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