L’Assemblée nationale a entériné la nomination de Benoit Dubreuil à titre de commissaire de la langue française pour un mandat de sept ans, avec l’accord de tous les partis sauf les libéraux.
• À lire aussi: Les libéraux ne soutiendront pas la candidature de Benoit Dubreuil
• À lire aussi: Commissaire à la langue française: QS ne s’oppose plus à la nomination de Benoit Dubreuil
Le commissaire à la langue française est un nouveau chien de garde indépendant créé en vertu de la loi 96, la réforme de la loi 101 du gouvernement Legault adoptée le printemps dernier.
Le candidat du gouvernement Legault a finalement été nommé à ce poste. En décembre dernier, le premier ministre voulait proposer la candidature du philosophe et essayiste Benoit Dubreuil, mais il y avait renoncé faute d’avoir l’appui de Québec solidaire et des libéraux.
La nomination du commissaire à la langue française doit se faire avec les deux tiers des élus de l’Assemblée nationale. Quatre-vingt-quinze députés ont voté pour la nomination de Benoit Dubreuil, mais les 17 libéraux présents ont voté contre. Marie-Claude Nichols, qui a récemment quitté le PLQ, a voté en faveur du candidat du gouvernement.
Même si le gouvernement disposait de suffisamment d’élus pour procéder sans l’appui des oppositions, il a préféré obtenir des appuis plus larges avant d’aller de l’avant avec son candidat.
Après une rencontre la semaine dernière, les solidaires ont décidé d’appuyer la candidature de Benoit Dubreuil, malgré certaines réticences qu’ils avaient en raison de l’essai Le remède imaginaire – Pourquoi l’immigration ne sauvera pas le Québec, cosigné par M. Dubreuil.
Les libéraux, eux, ont également rencontré M. Dubreuil. Mais au terme de cette rencontre, ils ont pris la décision de voter contre sa candidature en raison de «divergences philosophiques» trop importantes.
Commentaires
