Les accusations s’accumulent pour un désaxé sexuel qui aurait drogué et agressé sexuellement des femmes rencontrées en ligne, et il ne s’agirait que d’un début.
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«Deux nouveaux chefs ont été déposés aujourd’hui et des accusations additionnelles devraient être déposées d’ici la fin de la semaine», a expliqué à la cour Me Jérôme Laflamme, ce mercredi, au palais de justice de Montréal.
Présent par visioconférence, l’accusé Samuel Moderie a semblé accueillir la nouvelle avec une certaine stupeur, étant donné qu’il faisait déjà face à 13 accusations pour une série de crimes sexuels qu’il aurait commis à partir de l’été dernier.
«Comme n’importe quel accusé, il prend difficilement la situation, il est consterné», a d’ailleurs fait savoir son avocat, Me Michael Morena.
C’est que la semaine passée, Moderie avait été arrêté pour une série de crimes sexuels sur cinq femmes, qu’il aurait toutes rencontrées sur des plateformes de rencontres comme Tinder et JALF, selon nos informations.
Les agressions sexuelles, particulièrement violentes, seraient survenues à Montréal, à McMasterville et à Saint-Jérôme. Moderie est accusé d’avoir fait cinq victimes, mais le compte pourrait augmenter.
Des photos aussi
«Cet individu contactait ses victimes, établissait une relation de confiance, et par la suite il y avait des agressions [...]. C’est vraiment particulier comme dossier», avait pour sa part indiqué au Journal la commandante Line Lemay, de la section des agressions sexuelles de la police de Montréal.
En plus d’avoir été droguées et violées, les victimes se seraient également fait prendre en photo par Moderie, alors qu’elles étaient inconscientes. Rien n’indique pour le moment que les clichés ont été diffusés.
Moderie, qui est présentement détenu préventivement, retournera en cour vendredi.
«On va évaluer la preuve avant de prendre une décision pour la suite des procédures», a fait savoir Me Morena.