Les réactions sont nombreuses au lendemain de la diffusion du reportage de l’émission «J.E» sur la violence dans les écoles primaire et secondaire.
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Plusieurs révélations de notre Bureau d’enquête vous ont surpris.
En effet, une bonne partie du personnel dans les établissements scolaires de la province hésite à dénoncer les gestes de violence, ce qui en a étonné plus d'un.

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Certains craignent de subir les répercussions d’une dénonciation, et même de se le faire reprocher par les parents des élèves.
Réaction politique
La députée de Saint-Laurent et porte-parole en matière d’éducation pour le PLQ, Marwah Rizqy, n’est pas étonnée de voir ces cas se multiplier, mais soutient que le gouvernement doit agir pour améliorer la sécurité dans les écoles.
«Le manque de suspension suite à un geste grave, ça démontre qu’au niveau de la sanction face au geste commis, il n’y a pas une adéquation. Ça démontre même une norme de normalisation [...] Il faut qu’on démontre clairement, qu’à l’école, c’est un lieu d’apprentissage sain et sécuritaire pour tous», a-t-elle soulevé.

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Sur Twitter, la députée libérale note qu’elle reçoit plusieurs messages concernant la problématique.
À bout de souffle
La plupart des bagarres en milieu scolaire surviennent pendant les heures du dîner. Le personnel de soutien scolaire se retrouve souvent en première ligne lorsqu’un conflit éclate.
Rejoint par TVA Nouvelles, le vice-président de la Fédération du personnel de soutien scolaire fait le même constat.
«On a moins de personnel présent dans les écoles. Je vous dirais, au secondaire, les surveillants d’élèves sont très peu présents [...] Au niveau du primaire, c’est la même chose. Des éducateurs et éducatrices spécialisés ne sont pas présents ou s’occupent beaucoup d’élèves [...]», affirme Dominic Latouche.

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L’importance de la sensibilisation
Des parents rencontrés sur le terrain se disent concernés par le fléau de la violence à l’école.

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Questionnées sur les causes de ces incidents malheureux, certaines personnes croient que la solution passe par la prévention et la sensibilisation.
«Je pense que les parents ont un rôle à jouer dans l’éducation des enfants, c’est certain. Ça fait partie des cercles de socialisation, il faut considérer notre rôle là-dedans», raconte un homme.

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«La violence est négligeable envers soi. Je pense qu’à l’école, il devrait y avoir une formation spécifique à ça», témoigne un autre citoyen.