Le président russe Vladimir Poutine aurait ordonné plus tôt ce mois-ci à ses troupes de prendre le contrôle de l’entièreté du Donbass d’ici mars, mais le maitre du Kremlin pourrait frapper un mur, estime le chef de la milice Wagner, Evgueni Prigojine.
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Dans l’optique d’une offensive majeure dans le Donbass, Vladimir Poutine souhaite à tout prix que ses troupes contrôlent les régions de Donetsk et Louhansk.
La région de Louhansk est quasiment entièrement contrôlée par les Russes, alors que l’oblast de Donetsk est occupé à moitié par les troupes russes et séparatistes.
Dans une rare entrevue, le patron de Wagner a averti les responsables du Kremlin que leur mission risque d’échouer...à court terme, rapporte Reuters.
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Selon Prigojine, le contrôle du Donbass par les Russes pourrait être atteint d’ici deux ans, ce qui contredit l’objectif fixé par Poutine.
«Au final, j’en déduis que nous devons protéger les régions que nous contrôlons en ce moment», souligne-t-il en entrevue avec un blogueur russe.
Les deux hommes ont également discuté de l’avenir des régions ukrainiennes annexées par Moscou, comme celles de Kherson ou Zaporijia.
«Si on souhaite se rendre au Dniepr [fleuve qui traverse l’Ukraine], ça pourrait prendre plus de trois ans», assure-t-il.
Soupçonné d’avoir des ambitions pour le poste de président de la Russie, le patron de la milice a voulu démentir le tout. «Je n’ai aucune ambition politique.»
Le rôle de Prigojine dans l’offensive russe en Ukraine porte à confusion. Plusieurs experts accusent son groupe militaire privé de «rivaliser» avec l’armée russe régulière.
AFP
En début de journée, dimanche, ses troupes auraient pris le contrôle du village de Krasna Hora, près de Bakhmout, où elles mènent une offensive depuis plusieurs mois.
AFP
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