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La guerre de l'Arctique: risque pour la sécurité nationale

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Guy Saint-Jacques, ex-ambassadeur du Canada en Chine

Capture d’écran tirée de La Guerre de l’Arctique

Guy Saint-Jacques, ex-ambassadeur du Canada en Chine

L’ex-ambassadeur du Canada en Chine met en garde contre les investissements chinois dans des projets stratégiques en Arctique, comme celui de Grays Bay.

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On parle non seulement de minéraux stratégiques indispensables pour soutenir la transition énergétique, mais aussi d’un port en eau profonde dans un chenal clef pour la sécurité du Canada.

« Une fois qu’il y a des installations chinoises, il faut penser qu’elles pourraient être utilisées à d’autres fins et que c’est facile d’amener de l’équipement et de permettre des observations qui auraient une utilité du côté militaire », prévient M. Saint-Jacques, qui était en poste à Pékin de 2012 à 2016.

  • Écoutez l'entrevue avec Anne-Caroline Desplanques, journaliste à l’émission de Sophie Durocher diffusée chaque jour en direct 15 h 15 via QUB radio :

Pourtant, MMG Ressources échappe aux modifications à la Loi sur Investissement Canada annoncées en octobre, afin d’exclure les investissements étrangers qui pourraient « porter atteinte à la sécurité nationale » dans le secteur des minéraux critiques et des chaînes d’approvisionnement.

Cette loi « ne permet pas de révisions rétroactives », indique au Journal la porte-parole du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, tout en spécifiant que « si un investissement évolue au fil du temps, il est possible que les nouvelles activités soient soumises à un examen ».

Huawei aussi

Outre MMG Ressources dans le secteur minier, la Chine est aussi bien implantée en Arctique via une autre compagnie stratégique : Huawei.

Le géant des télécoms chinois détient des tours de transmission cellulaire tout le long du passage du Nord-Ouest, de la côte de l’océan Pacifique à celle de l’Atlantique Nord.

Ces installations n’ont pas été inquiétées depuis que Huawei a été banni en mai 2022 du réseau 5G canadien, puisque les antennes nordiques n’offrent pas cette technologie.

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