Le ministère de la Santé du Québec envisage de nouvelles modalités de distribution des tests rapides gratuits qu’on retrouve en pharmacie.
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En ce moment, les Québécois et les Québécoises peuvent se rendre en pharmacie pour obtenir gratuitement cette boîte contenant cinq tests rapides pour détecter la COVID-19.
C’est possible grâce à une entente entre l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP) et le gouvernement du Québec, mais celle-ci prend fin le 31 mars prochain.
Des discussions sont en cours pour renouveler l’entente, mais rien n’est encore officialisé.
Les modalités entourant la distribution des tests sont incertaines.
«L’AQPP aimerait que la distribution des tests rapides se maintienne en pharmacie, notamment pour la clientèle vulnérable et pour la prescription de Paxlovid», explique le président de l’AQPP, Benoît Morin.
Le professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM croit cependant que la situation de la COVID-19 est stable au Québec.
«Plus qu’on va avancer, tous les virus et les agents infectieux vont être en moins grande abondance et on aura moins de cas. Je pense qu’après le 31 mars, on aura moins de transmission», dit-il.
Le cabinet du ministre de la Santé explique pour sa part que la situation sanitaire évolue et que le gouvernement réfléchit à la suite de choses concernant la stratégie de dépistage de la COVID-19.
De nombreux Québécois rencontrés par TVA Nouvelles affirment se servir encore de ses tests rapides.
Le gouvernement possède un inventaire de 63 000 millions de tests rapides, et assure que son intention n’est pas de les rendre payants.