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Démission en bloc des infirmières: les usagers sont inquiets, mais les appuient

La menace de démission en bloc des infirmières dans les installations de la Mauricie et du Centre-du-Québec crée une certaine crainte chez les usagers, même s’ils comprennent leurs revendications.

Jusqu’à maintenant, 500 infirmières seraient prêtes à franchir le pas si leur employeur ne revient pas sur sa décision de les obliger à travailler une fin de semaine sur trois.

«Pour les malades qui sont hospitalisés, c'est une hécatombe. On s'apprête à vivre des moments extrêmement difficiles et on va probablement perdre des patients si on n'a pas plus de monde pour soigner», a mentionné le président du Conseil pour la protection des malades, Paul Brunet.

La possible fusion de certains secteurs d'activité pour faciliter la mobilité du personnel ne passe pas non plus. Le syndicat a dénoncé plus tôt cette semaine cette mesure et ses risques.

Plusieurs usagers rencontrés sur le terrain par TVA Nouvelles se sont dits inquiets pour l'avenir des services tout en faisant preuve de compréhension. Ils sont unanimes: les in infirmières se donnent corps et âme au travail.
Plusieurs les appuient dans leur démarche malgré l'incertitude qui vient avec.

«Moi j'ai passé la journée hier à l'urgence de 10h à 22h30 et je n'en reviens pas comment tout le monde est vite, responsable et efficace. Ça fait que non, je trouve que franchement, les infirmières, elles méritent qu'on s'occupe d'elles», a souligné une patiente rencontrée à la sortie de l'hôpital de Trois-Rivières.

Rappelons qu'une manifestation devrait avoir lieu dimanche à Drummondville devant l'hôpital Sainte-Croix alors que la mesure doit entrer en vigueur en fin de semaine.

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